Derniers tests ?

Pour commencer, petite vidéo de notre virée à Belle-île début mai.

Cette balade est probablement la dernière avant le départ, l’occasion d’ultimes vérifications sur Galopin. Suite à ça, j’ai renvoyé les sacs à voiles à la voilerie : ils sont définitivement trop petits. Le fabricant nous avait assuré que cela allait s’améliorer, mais au bout d’un an et demi d’utilisation il faut encore forcer comme un sourd sur le sac du génois pour qu’il ferme, et celui de la trinquette c’est pire : nous avons tout simplement dû attendre d’être au port pour réussir à y tasser la trinquette en forçant à deux !

J’ai aussi passé une journée « plomberie » pour remplacer la pompe à pied de l’évier jugée faiblarde, bricoler celle du lavabo dont la brinquebale tenait mal, et carrément remplacer la pompe électrique d’eau douce qui ne stoppait plus (probable déconnade du pressostat mais autant partir avec une neuve). j’en ai profiter pour intégrer un petit interrupteur pour la désactiver : l’eau sous pression au robinet est un luxe qui nous fait « gâcher » un peu plus d’eau, diminuant d’autant notre autonomie. Nous passerons donc sur les pompes à pieds lorsque nous serons loin des ports.

Plus emmerdant, notre anémomètre ne fonctionne plus. Pas grave mais chiant.

Bref, nous sommes rentrés en plein dans la période des Petites Bricoles Indispensable, avec une to-do list qui maigrit lentement : on ne parvient que difficilement à barrer plus de truc qu’on n’en rajoute !

@ suivre !

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Le retour de la SPOT

Nous venons de relancer notre abonnement au service SPOT, notre balise est à nouveau active. Nous allons la tester pendant le prochain long week-end, dernier gros cabotage en Bretagne qui nous permettra aussi de contrôler le régulateur d’allure.

Rappel : La balise SPOT

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Ça passe au vert…

C’est parti pour un pavé !

Pour commencer, une très bonne nouvelle vient (enfin) de tomber : la mise en disponibilité d’Audrey est acceptée. Ce n’était pas forcement assuré, et nous libère d’un sacré poids !

Nous appelons cela les « feux ». Celui-ci était, par défaut, rouge. Il vient donc de passer au vert, et il n’en reste qu’un d’orange :

-Depuis septembre dernier l’essentiel de notre travail de préparation a consisté à… finaliser la caisse de bord. Lors du voyage 2014-2016, Audrey a tenu une comptabilité très précise et détaillée de nos dépenses, nous pouvons donc estimer un budget mensuel moyen de 1200€. Un simple calcul nous donne donc 16 800€ la première année (ben oui : de juillet 2024 à septembre 2025 : quatorze mois) et 31 200 pour deux ans (26 mois). Feu vert pour la première année, orange pour la seconde mais elle passera au vert bien avant notre départ ; en étant optimistes, nous devrions donc avoir une bonne marge de manœuvre (pour être tranquilles, nous aimerions avoir 35 000 mini)

-Galopin : Feu vert. Entièrement rénové, jeu de voiles d’avant neuf, chaine et ancre neuves (on a craqué pour une Spade de vingt kilos), notre bateau est tout simplement en meilleure condition qu’en 2014. Cet hiver j’ai révisé le moteur : vidange, changement de tous les filtres (et stockage d’un set complet pour la prochaine), remplacement préventif du coude d’échappement et du tuyau entre coude et waterlock (si vous n’avez rien compris, aller chercher sur wikipédia…). En l’état le bateau peut prendre la mer demain, mais j’ai tout de même une to-do list : réviser les winchs, modifier le lazy-jack, une ou deux bricoles de finitions à l’intérieur, fabriquer une rallonge amovible pour l’échelle de bain, rendre fonctionnel le système de récupération d’eau de la casquette… des broutilles, comparé au premier départ. Après tout, Galopin a déjà fait le tour, et est équipé en conséquence !

En parlant d’équipement : au niveau de la sécurité, nous avons investi dans des balises AIS d’urgence, installées dans nos gilets : si le porteur passe à l’eau la balise se déclenche et émet un signal AIS, qui sera capté par notre récepteur à bord, lequel déclenchera aussitôt une alarme. De nuit le ou les autres équipiers seront donc avertis et pourront stopper le bateau, avant de revenir vers le MOB pour le récupérer : sa position sera affichée sur le récepteur AIS. De quoi dormir plus sereinement…

La balise SPOT sera elle aussi du voyage, nous la remettrons en service avant le départ.

Bref, tout se met en place : dans tous les cas, nous partons pour au moins un an. Galopin commencera juillet en… sortant de l’eau : j’aurai une semaine de rush pour le caréner, l’avitailler, et finaliser sa préparation. Le 09 juillet il retourne à l’eau, et le jour même ou le lendemain nous filons. Direction Groix ou les Glénans, avant de mettre le cap directement sur Madère. Bien évidement tout dépendra de la météo souvent complexe dans le golfe de Gascogne, nous serons peut-être contraint de faire escale à La Corogne.

Nous prévoyons ensuite d’arriver sur les Canaries fin aout ou début septembre. Quelques cabotages plus tard, nous irons passer un peu de temps au Cap-Vert, avant de transater. L’objectif étant de passer les fêtes de fin d’année en Guadeloupe. Ensuite… bin on commencera à faire les comptes, pour savoir si la seconde année est envisageable (normalement ça devrait être ok, mais nous n’en serons tout à fait sûr qu’après quelques mois).

Tous nos plans sont donc de plus en plus théoriques, mais nous voulons visiter le nord des Antilles (Antigua, Barbuda, Saint-Martin, Anguilla peut-être), puis redescendre par Saba, Saint kitts-Nevis… repasser la Guadeloupe, puis pendant la saison cyclonique descendre le sud de la chaîne des Antilles en gardant un oeil sur la météo (les meilleurs abris à cyclones sont au sud). Nous souhaitons revoir Tobago, peut-être pousserons-nous jusqu’en Guyane, puis il faudra sans doute voir pour le carénage… Trinidad ?

Une fois la saison cyclonique terminée, nous remonterons en vitesse au nord : direction les îles vierges, puis Bahamas, puis les Bermudes, les Açores et… Lorient.

Vivement les cocotiers 🙂

@ suivre !

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Fini les vacances !

Nous voila de retour à Lorient, après un peu plus d’un mois de croisière où nous avons eu pas mal de difficultés avec la météo. Notre projet initial des abers s’est révélé trop difficile et nous n’avons ensuite même pas eu de fenêtre météo pour l’Espagne, hormis sur la fin alors que nous commencions à remonter… bon, c’est comme ça, on fera mieux l’année prochaine (j’espère !).

On ne se plaint pas trop, notez : entre deux passages pluvieux, nous sommes parvenus à faire le GR80… le tour de l’Ile d’Yeu, et oui !

Nous filons ensuite sur les Sables d’Olonne, escale à vrai dire peu intéressante mais nécessaire. Tout bon marin passe en effet par une petite étape initiatique, que je n’avais pas encore faite. Mais maintenant, enfin, ça y est : je suis parvenu… à faire tomber mon téléphone à l’eau. Donc passage par une boutique et dépense parfaitement inutile dont je me serais bien passée, mais qui m’apprendra dorénavant à mettre mon téléphone dans une poche fermée…

Ensuite, direction Arz en Ré, en profitant d’un vent maniable avant un nouveau coup de vent. Le jour suivant, l’anémomètre grimpera à plus de quarante nœuds ! Nous louerons ensuite des vélos pendant trois jours, malgré un vent encore fort qui fera forcer nos mollets lors des retours au port, vent de face.

Nous étions venus il y a une dizaine d’années, il y avait tellement d’autres touristes que des bouchons se formaient sur les pistes cyclables. Cette année, soyons franc, il n’y a pas foule, le temps dégueulasse ayant fait fuir les vacanciers… au moins on roule tranquille !

Le temps s’améliorant, nous continuons notre descente, direction Oléron. On y loue à nouveau des vélos…

Le temps s’améliore… Mais Août est déjà bien entamé et nous décidons de remonter, par sauts de puces rapides : La Rochelle, vent portant. Le lendemain le vent tombe totalement et nous en profitons pour monter jusque Port Bourgenay au moteur. Ensuite du près serré, dans une brise faible, nous fait tirer quelques bords jusqu’aux Sables d’Olonne, puis un long bord tranquille pour arriver à Yeu. Nous pensions y rester quelques jours, mais le vent adonne et dès le lendemain nous en profitons pour nous envoyer les 50 milles nautiques qui nous séparent de Belle-île. Nous y ferons le seul mouillage de nos vacances, qui sera rouleur : avec cette météo de m… , la houle arrive d’un peu partout et aucun coin n’est réellement abrité…

Nous finissons ensuite nos vacances à Belle-île, la bien nommée. Traitez-nous de chauvins si vous le souhaitez, mais nous plaçons cette escale bien au dessus des autres ! Nous faisons deux belles randos au sud-est de l’île, si belle et… accidentée : le tour de Belle-île représente rien de moins que 2800m de dénivelé, ce qui l’apparente à… de la moyenne montagne ! La côte est très découpée et c’est un régal de marcher de falaises en petites criques toutes plus belles les unes que les autres, baignées par une eau limpide rappelant carrément celle des caraïbes, les cocotiers et la température en moins…

Nous terminons avec une sortie kayak, de Port-Maria jusqu’aux Aiguilles de Port-Coton, grâce aux bus. C’est une autre vision, malgré le temps à nouveau maussade : les falaises sont constellées de petites grottes où nous nous amusons à nous faufiler…

Et puis… Les bonnes choses ont une fin, n’est-ce pas ? Nous revoici de retour à Lorient… Plus qu’à repartir au boulot, histoire de refaire la caisse de bord avant de remettre le cap vers des destinations nettement plus lointaines (et dotées de cocotiers).

Ce fut aussi l’occasion de tester véritablement notre Galopin refait à neuf. L’année dernière il n’était pas encore tout à fait au point, mais depuis ce printemps il est véritablement prêt à partir : voiles d’avant neuves (il me manque tout de même un genre de foc de brise, la nouvelle trinquette étant un peu plus grande que l’ancienne), régulateur d’allure remonté et testé.

Nous avons aussi pu tester le nouveau système de sacs de pont ayant remplacé l’enrouleur. Alors pour commencer, le chiffre qui fait mal : sept. C’est le nombre de minutes qu’il me faut, à l’heure actuelle, pour ranger le Génois dans son sac. Pour la trinquette, dont le tissu est encore neuf, c’est pire. Bien sûr, cela va s’améliorer au fil de temps : les voiles vont s’assouplir, nous l’avons constaté avec le Génois qui se range nettement plus facilement qu’au début des vacances, mais ça restera tout de même nettement plus long que les quelques secondes nécessaires pour enrouler un Génois sur enrouleur.

Et pourtant… Je ne regrette pas ma décision. Certes, c’est plus long. Et alors ? L’envoi lui est très rapide, et la voile fonctionne vraiment mieux : à prix égal, une voile endraillée sera toujours plus efficace qu’une voile sur enrouleur. Et nous pouvons le constater sur Galopin, qui n’est pas un bateau conçu pour la performance ! Même sous trinquette, nous avons senti une différence entre avant et après le démontage de l’enrouleur : plus de poids inutile réparti sur tout l’étai, jusqu’en haut ce qui augmente forcément le ballant !

Un point important tout de même : nous connaissons bien notre bateau, et nous avions presque dès le départ pris l’habitude de n’utiliser l’ancien Génois (sur enrouleur, donc) que totalement déployé. Nous avons donc pu constater qu’aller à l’avant envoyer la trinquette sur l’étai largable n’était jamais un problème : Galopin est un bateau sécurisant, qui ne donne pas l’impression d’être sur une montagne russe lorsqu’on travaille à l’avant. Au pire, nous avons fait des essais avec un « mille pattes », qui est une succession de ferlettes sur un long sandow : il est tout a fait possible de bloquer le génois sur le pont en vitesse, puis d’envoyer la trinquette.

Donc tout va bien, il ne reste que de menus détails à régler et surtout remplir la caisse de bord. Nous sommes vraiment content de retrouver notre bateau, et d’attaquer…

…la dernière ligne droite !

@ suivre !

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On fait ce qu’on peut !

Mi-juillet, nous partons enfin. Les prévisions météo n’étant pas fameuses, nous nous payons quelques heures de près serré pour nous planquer au Belon. Nous y restons trois jours, en guettant l’évolution du temps.

En gros, pour continuer vers le nord, les Aber et les Scilly, nous aurons soit du vent fort dans la gueule, soit peu de vent. Nous allons devoir faire des sauts de puces en tirant des bords, ou au moteur, dans une mer qui va être désordonnée. Des navigations sportives, pour des marins dignes qui ne reculent pas devant les éléments, avec un mental d’acier.

Moi, j’ai une mentalité de poulpe : je m’adapte. Du coup on lâche l’affaire et on retourne vers Groix, avec une agréable navigation au portant, accompagnés par les dauphins.

Deux jours plus tard, nouvelle journée de navigation au portant accompagnés par les dauphins, direction Sauzon.

C’est la première fois que nous venons à Sauzon avec Galopin, et celui-ci nous a causé une belle frayeur. Le troisième jour, alors qu’au fil des marées il s’était posé déjà à plusieurs reprises, il commence à s’incliner légèrement sur tribord. C’est un peu curieux mais je ne m’en inquiète pas, et de toute façon la marée descend. Sauf que tout à coup, le bateau commence à giter ! Tout tombe à bord, tandis que Galopin s’incline à un bon trente degré. C’est la panique. Je descends du bateau et constate que celui-ci, fort heureusement, ne bougera plus: il est à présent posé sur le coté, bien calé.

Même si nous ne l’échouons pas souvent, nous l’avons tout de même déjà fait à de nombreuses reprises et ce cas de figure n’est jamais arrivé. Il me faudra un moment pour comprendre : au fil des marées galopin s’est posé au même endroit, et a fini par créer une petite dépression là où les douze tonnes de sa coque viennent écraser le sable dur de la ria. Or ce jour là, le vent est tombé et il n’est pas descendu au même endroit. Il a dû venir juste au bord du « trou », et lorsque la mer s’est retirée le bord de la dépression s’est effondré et la coque est venue s’y vautrer. Nous sommes descendus à terre manger un morceau en attendant le retour de la marée, en surveillant le redressement de notre farceur de bateau. Sitôt qu’il s’est retrouvé à flot nous l’avons tout simplement changé de place : la nuit suivante il est à nouveau resté parfaitement droit.

Après ces émotions, direction La Turballe, où nous restons pour laisser passer un nouveau coup de mauvais temps, cette année c’est vraiment une météo de merde, nous passons notre temps à échafauder des stratégies pour naviguer entre deux coups de chien!

Bon bref, nouvelle navigation au portant. Nous croisons un banc de dauphins, mais il sont en chasse et se contentent de passer sous notre coque.

Et après La Turballe, nous sommes repartis dans une jolie navigation au portant, avec des dauphins mais ce coup-ci ça secouait pas mal en mer (après tout ces coups de vent qui ont levés des vagues franchement désordonnées) jusqu’à Yeu d’où j’écris ce post. On est enfin dans un endroit qu’on ne connaît pas beaucoup, nous allons donc commencer à allonger les escales. Et puis il fait beau, c’est agréable !

@ suivre !

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Prêts à partir

Nous avons remis Galopin à l’eau hier, après les travaux annuels de carénage. Nouvelle peinture antifouling, nouvelles anodes, on a refait les planchers, démonté le chiotte pour passer une couche de peinture dans les fonds à l’avant du bateau, passé aussi une couche de peinture sur le tableau arrière où quelques disgracieux petits points de rouille montraient leur nez, remonté le régulateur d’allure… bref en ajoutant la peinture du pont on a pas mal bossé mais maintenant place aux vacances.

Nous espérons toujours monter vers les abers et les Scilly’s, mais la météo de juillet est pour le moment plutôt mauvaise donc patience.

Juste avant de refaire l’antidérapant, en début de mois, nous avons eu une visite. Ou plutôt, c’est Galopin qui a reçu une visite :

Je vous présente le constructeur de Galopin, qui a reconnu son bateau en visionnant sur YouTube la vidéo de sa restauration. Il est passé nous rendre visite, et semblait plutôt heureux de constater le bon état du voilier qu’il avait mis quatre années à aménager : le bateau a été acheté « coque nue », c’est à dire qu’il a reçu un gros tas de tôle rouillée (ce sont ses termes) ayant la forme d’un bateau, puis il l’a fait sabler, chouper, peindre, et l’a ensuite totalement aménagé. Plutôt intelligemment d’ailleurs, vu que le plan originel n’a été que peu modifié. Je suis par contre surpris qu’il n’ait pas eu d’acouphènes : ses oreilles ont du passablement siffler lors de certains remontages où je l’ai maudit sur plusieurs génération…

@ suivre !

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On prépare les vacances

Je n’ai pas posté grand-chose depuis février, mais on n’est pourtant pas restés inactifs.

Nous avons fait quelques sorties pas très lointaines (Groix, Le Belon), histoire de tester notre nouveau jeu de voiles d’avant sous différentes allures et forces de vent.

Alors déjà, comparé à notre vieux sac déchiré, c’est le jour et la nuit… nous retrouvons même des sensations oubliées au près serré, notamment par vent très faible (moins de dix nœuds) où il faut lofer progressivement pour établir les filets d’air dans la voile. Le cap est aussi bien meilleur (pour un dériveur de voyage), bref, on ne regrette pas la facture. Sous trinquette le changement est aussi perceptible, l’étai débarrassé du poids de l’enrouleur donne un comportement plus stable dans la brise (retour du Belon par 25-30 nœuds au bon plein).

Nous avons aussi finalement reçus les sacs de pont, mais je réserve pour le moment mon jugement : si le système est très pratique, pour le moment le tissu encore très raide de nos voiles neuves rend la fermeture du sac franchement complexe. Le maître-voiler me certifie que cela va s’améliorer au fil du temps et que nos sacs nous paraîtront bientôt limite trop grand, donc nous allons laisser passer l’été pour voir l’évolution.

Début juin nous avons été faire un peu de rivière : je vous avais parlé il y a quelque temps du bateau de nos copains d’Angers, le projet a bien avancé.

Sunwave est un ancien Kelt 550 récupéré plus ou moins à l’état d’épave, et Philippe a fait un gros travail de restauration pour en faire un bateau électrique. Il a supprimé la mature, rajouté un système pliable supportant deux gros panneaux solaires. L’engin se trimballe sur une remorque et est destiné aux balades en rivière même s’il est théoriquement capable d’aller en mer. Malgré un temps couvert, nous avons remonté puis redescendu la Mayenne pendant trois jours, campant le soir dans des campings sur la rive, tout en autonomie et dans un silence des plus reposant. Un concept minimaliste certes, mais très agréable.

Et à part ça, depuis plus d’un mois nous effectuons un gros travail : lors du refit, nous avons totalement refait la peinture des œuvres mortes… et avons eu un problème : si les parties verticales (bordés, parois du roof, hiloires) ont bien séché, toutes les parties horizontales (dessus du roof, pont) ont merdé : nous avons eu des cloques formants des « taches » plus ou moins larges. Mauvais réglage du pistolet, ventilation insuffisante, désolvantation trop rapide, on ne sait pas, mais c’était raté. Et aussi, la couche antidérapante s’est révélée trop légère, nous ne nous sentions pas suffisamment « adhérents » quand le pont était mouillé.

Notez au passage les sacs de pont en place

Alors après plusieurs passage du Karcher histoire de décoller la peinture mal accrochée, puis un bon gros ponçage, on a repassé trois couches de peinture au rouleau.

Le résultat n’est pas optimal (on voit les endroits où la peinture s’est décollée), mais c’est déjà mieux et de toutes façons on n’allait quand même pas sabler le pont… reste une couche d’antidérapant à poser, puis je passerai une couche de protection dans les fonds du bateau et nous serons parés.

Et enfin, pour cet été quels sont nos projets ? Début juillet Galopin sort de l’eau pour un court passage à terre histoire de refaire l’antifouling, puis nous souhaitons remonter vers les abers, par étapes de jour autant que faire se peut. Puis nous guetterons une fenêtre météo et franchirons la Manche, direction les Scilly. Ensuite… on verra !

@ suivre

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Le nouveau Genois

Samedi, nous avons envoyé notre génois tout neuf :

Plus qu’à attendre que le maître voilier soit… déplâtré, pour qu’il puisse venir prendre les dimensions de nos futurs sacs de pont. Ben oui, il s’est cassé la cheville en venant nous livrer, en glissant sur les accès aux pontons ! À sa décharge, ceux-ci sont vraiment casse-gueule, pentus et peu adhérents.

D’ici mars-avril nous guetterons une occasion pour tester cette nouvelle voile, et voir si le choix de supprimer l’enrouleur était judicieux…

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On est parti chercher le soleil…

Entre Noël et le premier de l’An, nous avons pris notre fourgon pour une virée de quelques jours. L’objectif étant d’aller chercher le beau temps, direction Collioure… nous avons donc fait au final pas mal de route mais ça valait le coup.

Conformément à notre habitude, nous avons effectué quelques randos. Deuxième jour, direction la tour de la Madeloc. Conformément également à notre habitude, nous atteindrons ce superbe point de vue… dans les nuages, donc pour le point de vue, on repassera une fois de plus ! Bon, c’était déjà très beau à la montée (raide ) et à la descente, donc on ne se plaint pas trop, après tout nous sommes fin décembre.

Le soir, nous posons le cam’s au pied du fort saint Elme. Superbe vue sur Collioure et Port-Vendres.

Le lendemain, nous empruntons le chemin côtier entre Port-Vendres et Banyouls.

Et pour la dernière petite balade, juste avant de reprendre la route, le col des Gascons.

Et nous voilà déjà en 2023… sous la flotte. Sur Galopin j’ai démonté l’ancien enrouleur, un vieux SARMA ayant vraisemblablement l’âge du bateau mais pratiquement inusable, le nouveau Génois attend une journée de beau temps pour pouvoir être vérifié. Galopin est quasi-prêt à partir, reste la caisse de bord à former.

L’équipage vous souhaite donc une bonne année 2023.

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Des nouvelles du passé…

Poster des vidéos peut avoir des conséquences inattendues… Lors de la rénovation, j’avais cherché le premier propriétaire, et donc constructeur, de Galopin. Sans succès.

Et bien, il vient de nous contacter après avoir vu la vidéo de la rénovation, et reconnu son voilier !

Voici donc Galopin dans ses jeunes années, où il s’appelait encore Racoco :

Nous espérons maintenant sa visite, c’est vraiment chouette de pouvoir ainsi découvrir tout un pan de l’histoire de notre bateau.

(Lequel se porte comme un charme, mais l’automne étant venu nous ne sortons plus guère le nez du port, d’où le peu de news sur le blog… Je fais tout de même quelques travaux de finitions, et bosse sur un petit projet concernant l’annexe, mais chut !)

@ suivre !

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